« C’est ma plus grande préoccupation, non plutôt ma plus grande priorité dans ma vie!» J’ai souvent entendu cette phrase en consultation ou l’inverse et la même observation s’en suivait.
Alors il est temps de soulever le voile sur ces grands moments de notre vie, car ces deux étapes sont fondamentales… Mais elles ne déclenchent pas le même diagnostique…
Avoir une priorité dans sa vie apporte une action imminente. On sait ce qu’il est juste de faire. On est même persuadé que c’est le mieux pour soi. Il nous manque juste un peu de force et de courage, mais on sent qu’on sent rapproche, on est à deux doigts de le faire….
Une préoccupation est quelque chose qui nous tient à cœur mais nous prend surtout bien la tête, mobilise nos neurones et mène à l’immobilisme. Aucune action n’est entreprise. Seule notre intellect fonctionne et tourne le problème dans tous les sens à un tel point qu’on ne sait plus où mettre la tête.
Une fois qu’on a été au bout de cette paralysie, qu’on a bien observé que rien ne bouge et que seule notre insatisfaction, notre frustration et notre mal-être croissent et prennent de l’espace autour de nous, cela devient incontestablement une priorité.
A ce moment, on se mobilise pour réorienter notre boussole vers un nouveau chemin de vie
et on met tout en oeuvre pour faire bouger les choses…
La préoccupation mène à la frustration, la priorité à
l'action.
La préoccupation tire son analyse de l’extérieur de nous-même et pose des attentes face à ces éléments extérieurs (travail, famille, conjoint, belle-mère, maison…)
La priorité est une envie propre qui ne dépend que de notre enthousiasme, de nos choix face à nous-même et de notre bonne volonté.
Quand le degré d'intensité de notre envie d'aller mieux et la prise de conscience de notre action à mener augmentent, la préoccupation disparaît au profit de la priorité…
Avez-vous en ce moment une grande préoccupation ou une géante priorité ?
Ecoutez-vous penser et déduisez-en ce que vous préférez vivre dans un proche avenir…
Action ou réaction ?